mardi 20 décembre 2011

Le bonheur à court et long terme

Avez-vous remarqué qu'être heureux au quotidien n'a rien à voir avec le bonheur que vous ressentez en général ? Le temps influence votre perception du bien-être.

Un exemple ? Les parents se souviennent avec nostalgie les premières années de leurs enfants. Pourtant, changer des couches et se lever trois fois par nuit pour faire cesser des pleurs n'a rien d'agréable.

A l'opposé, regarder la télé est bien plus plaisant sur le moment. Par contre, ce n'est pas le genre d'activité qui rend heureux sur le long terme. 

A posteriori, une dizaine d'années passée à élever un enfant rend bien plus heureux qu'une dizaine d'années passée affalé(e) chaque jour à regarder la télévision pendant des heures.

Évaluez votre bien-être au niveau macro aussi bien que micro pour obtenir l'image la plus précise de ce qui vous rend vraiment heureux.

photo : paparutzi

mardi 13 décembre 2011

Comment se forger une première impression précise d'une personne ?

photo par loklokloklok
Le professeur de psychologie David Fundler remarque à juste titre qu'"un bon juge de la personnalité des autres n'est pas seulement quelqu'un de brillant, c'est quelqu'un qui sort et qui passe du temps avec des gens."

En effet, difficile de se faire des premières impressions fiables à propos des personnes que nous rencontrons si l'on passe l'essentiel de son temps seul(e).

Cela requiert de l'expérience, même si celle-ci se construit sans qu'on y face attention. Il est donc naturel que les personnes les plus douées pour évaluer la personnalité lors de nouvelles rencontres sont celles qui passent du temps à cultiver des relations avec leurs semblables.

Donc, si vous souhaitez améliorer vos compétences en la matière, vous savez quoi faire : voyez du monde.

mardi 6 décembre 2011

Les signes de peur indiquent-ils toujours un mensonge ?

« S'il a peur, c'est qu'il a quelque-chose à se reprocher. » Parmi les personnes qui analysent le langage non-verbal pour baser leurs décisions, beaucoup font une erreur très courante. Ils confondent signes non-verbaux de peur et signes non-verbaux de mensonge.

Qu'il s'agisse de policiers, de parents, de recruteurs ou d'agents des douanes, personne n'est à l'abri de faire ce raccourci. Et cela peut conduire à des conséquences dramatiques, comme l'accusation à tort d'un innocent, lorsque celui-ci montre des signes d'anxiété alors qu'on l'interroge. Ou bien l'inverse : un coupable qui n'est pas inquiété parce qu'il ne montre aucun signe de peur lorsqu'on le questionne.

Pourtant, le mensonge n'est pas la seule raison d'avoir peur. Une personne que la police interroge pourra craindre d'être accusée à tort. Un enfant que l'on accuse d'avoir fait une bêtise pourra avoir peur de la réaction de colère de ses parents qui haussent le ton. Etc.

Et au contraire, lorsqu'on ment, on peut très bien ignorer la peur. Le mari qui ment à sa femme pour la 100ème fois ne ressent aucune peur. De même pour celui qui a confiance dans ses capacités à inventer des histoires vraisemblables. Idem pour celui qui sait qu'il ne risque qu'une punition minime.

Les signes non-verbaux de peur ou d'inconfort indiquent... la peur ou l'inconfort. Rien de plus. Ce n'est pas un scoop. Pourtant, beaucoup l'oublient trop souvent. Alors faites attention dans vos analyses de comportement.
photo : whatmegsaid

mardi 27 septembre 2011

8 moyens de vous débarasser de ce que vous entassez sans en avoir besoin

Qu'est-ce qui peut pousser certains d'entre nous à conserver des vieilles capsules de bouteilles, des vieux magazines qu'ils ne liront jamais, ou même (je l'ai déjà vu de mes propres yeux) des allumettes usagées ?

Il n'y a qu'à voir certaines émissions, comme C'est du propre, diffusée par M6, pour se rendre compte de ce que les gens peuvent entasser dans leurs appartements. Personne n'est à l'abri. Nous connaissons tous quelqu'un qui fait ce genre de collections. Et si vous cherchez bien, je suis sûr que vous aussi, vous avez tendance à conserver certaines choses inutiles.

Pour une petite partie d'entre nous, cela vient d'une lésion du cortex préfrontal, région cérébrale impliquée dans la prise de décision. Mais pour la plupart des gens, entasser des objets sans intérêt est le reflet de l'anxiété. Dans ces circonstances le cerveau surestime le besoin de tout garder, au cas où.

Mais alors comment stopper cette mauvaise habitude et nettoyer le bazar accumulé depuis des années ? Voici quelques trucs pour garder votre maison, votre bureau et votre tête organisés :
  • La règle des deux ans. Si vous n'avez pas touché une chose pendant deux ans, débarrassez-vous en, même si c'est difficile.
  • Donnez. Faire don de vos objets contribue à la société. Et faire preuve d'altruisme vous aide à vous sentir bien.
  • Vérifiez qu'il n'y a pas un autre problème derrière cette mauvaise habitude : perfectionnisme, "fièvre acheteuse" (faire des achats quand on est stressé), etc.
  • La règle In-Out. A chaque fois que vous acquérez une nouvelle chose, assurez-vous de vous débarrasser d'un objet dont vous ne vous servez plus (si, si, vous allez trouver rassurez-vous).
  • Évitez le piège "je le réparerai un jour". Si c'est cassé, et irréparable, pourquoi le garder ? Jetez ça immédiatement.
  • Évitez la rationalisation "Je l'utiliserai un jour". N'achetez pas plus de ce dont vous avez besoin aujourd'hui. Vous pourriez ne jamais utiliser les choses que vous conservez puisque vos besoins, vos goûts, évoluent.
  • Organisez votre espace. Une place pour chaque chose, chaque document. Vous retrouverez plus facilement ce que vous chercherez quand vous en aurez besoin, et vous ferez pus facilement le tri entre ce qui doit être jeté et ce qui doit être conservé.
  • Faites une liste de vos priorités. Griffonnez ce que vous planifiez de conserver, et ce que vous prévoyez de jeter. Et tenez-vous à cette liste.
Personnellement, j'ai tendance à accumuler les vieux magazines. Et vous lecteurs, quelles choses inutiles avez-vous la mauvaise habitude de conserver ?
photo : joebeone

mardi 6 septembre 2011

comment bien (faire) réviser une leçon ou un cours ?

Pour beaucoup d'élèves ou d'étudiants, réviser signifie relire ses notes ou ses cours jusqu'à être suffisamment familiarisé pour réussir l'examen qui va suivre. Or des études de plus en plus nombreuses montrent que ce n'est pas la méthode de révision la plus efficace.

En effet, lorsqu'on révise, il est plus utile de se poser des questions sur le cours que de lire et relire ses leçons. En effet, cela permet de mieux ancrer les connaissances en mémoire, et de les retrouver plus facilement par la suite.

Une étude de Vered Halamish et Robert Bjork (2011) explique comment bien réviser en utilisant cette méthode :
  • D'abord, il est plus utile de se poser des questions sur le cours quelques jours après l'avoir appris (voire quelques semaines) que de se les poser juste après l'avoir lu.
  • Ensuite, il vaut mieux se poser des questions ouvertes, pour lesquelles il faut formuler une réponse en utilisant ses propres mots. Les questions de type QCM fonctionnent moins bien.

vendredi 22 juillet 2011

Peur de l'échec ?

Thomas Edison a dit : "Je n'ai pas échoué, j'ai juste trouvé 10 000 moyens qui ne fonctionnent pas."

L'échec n'est pas forcément quelque-chose qui doit faire mal. Souvent, c'est simplement une étape nécessaire, un guide bien utile pour la poursuite de nos buts.

dimanche 17 juillet 2011

Le bonheur, c'est les autres (bis)

Pour bien vous montrer que les relations sociales sont importantes, j'aimerais compléter mon post précédent avec un conseil supplémentaire.

Ne faites pas comme Christopher McCandless, aventurier dont la vie est racontée dans le film Into The Wild, réalisé par Sean Penn. Il en est venu à la même conclusion, mais trop tard.

En effet, peu de temps avant sa mort, il a écrit ces mots : « Happiness only real when shared » (« Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé »).

samedi 16 juillet 2011

Le bonheur, c'est les autres

L'une des clés du bonheur découvertes par les différentes études menées dans le champ de la psychologie positive réside dans les contacts sociaux.

Le truc est tout simple : attelez-vous à créer et maintenir des liens sociaux forts. Qu'il s'agisse de votre famille, de votre conjoint(e) et/ou de vos amis, faites des relations sociales une priorité.

Les bonnes relations ont de nombreux avantages. En cas de coups durs, notamment, elles agissent comme des tampons, permettant d'atténuer les effets négatifs des aléas inévitables de la vie.

samedi 9 juillet 2011

Quel type de perfectionniste êtes-vous ?

Paul Hewitt et Gordon Flett ont développé une échelle qui mesure trois sortes de perfectionnisme : le type orienté vers soi, le type orienté vers les autres et le type socialement prescrit.
  • Les perfectionnistes de type orienté vers soi se fixent à eux-mêmes des buts élevés et maintiennent une forte motivation pour atteindre la perfection et éviter l'échec. Ils sont également très sévères lorsqu'ils évaluent leurs propres actions.
  • Les perfectionnistes de type orienté vers les autres fixent des buts irréalistes aux personnes qui partagent leur vie : conjoints, enfants, collègues, etc. Ils sont également très sévères lorsqu'ils évaluent les actions de ces personnes.
  • Enfin, les perfectionnistes de type socialement prescrit pensent que les autres les critiquent constamment à propos de leur comportement, de leur aspect, etc. Ils se fixent alors des buts irréalistes, souhaitant être parfaits pour être appréciés.
De plus, en 1991, les mêmes chercheurs ont développé une nouvelle échelle, la Perfectionistic Self-Presentation Scale. Cette échelle mesure ce qui pourrait être considéré comme une quatrième forme de perfectionnisme : celle qui conduit ceux qui en souffrent à se présenter comme parfaits, auprès d'eux-mêmes et/ou des autres.
Ce type de perfectionnisme particulièrement pernicieux comporte trois caractéristiques : 
  • afficher sa propre perfection, en se vantant par exemple ;
  • éviter les situations où l'on pourrait apparaître imparfait (ce qui se rapproche d'une phobie) ;
  • cacher ses imperfections, notamment en évitant de révéler les situations où l'on a été imparfait.

Et vous, à quel(s) parfum(s) de perfectionnisme êtes-vous ?

samedi 2 juillet 2011

L'argent peut-il faire le bonheur ?

Contrairement à ce que dit le proverbe, l'argent peut faire le bonheur, mais pas directement. En effet, ce n'est pas l'accumulation d'argent qui fait le bonheur, mais la manière dont vous le dépensez.

D'une part, l'argent contribue à votre bonheur dans la mesure où il vous permet de vivre confortablement, en réduisant les soucis auxquels vous êtes confrontés (comment payer les réparations de la voiture ? comment payer le prêt de la maison ? comment payer les frais de scolarité des enfants ? Etc.).

Il contribue aussi à votre bonheur en vous permettant de vivre des expériences positives : partir en vacances en famille, voyager, faire de nouvelles rencontres, réaliser des défis, etc.

Mais au-delà, l'argent n'a plus aucune influence sur le bonheur. Accumuler des biens matériels, même s'ils vous tiennent à cœur (comme la Porsche dont vous rêvez depuis des années par exemple) n'influera pas durablement sur votre humeur.

samedi 25 juin 2011

Qu'est-ce qui nous rend le plus heureux ?

Regarder la télé, jouer aux jeux vidéos, lire les potins, surfer sur le net... Voilà des activités tentantes, qui visent la détente et le bonheur immédiat. Pourtant, ce n'est pas là que réside le vrai bonheur.

En revanche, atteindre un objectif fort, ça rend vraiment heureux. Qu'il s'agisse de réussir l'ascension de l'Everest, de surmonter sa peur en sautant à l'élastique, ou de maîtriser une nouvelle compétence, l'humeur est boostée durablement.

Logique. Difficile d'être fier(e) de regarder telle ou telle émission à la télé. Par contre, avoir obtenu tel ou tel diplôme, avoir appris à cuisiner ou avoir eu le courage de monter dans le manège le plus impressionnant de la foire, ça rend vraiment fier(e).

Paradoxalement, les actions qui nous rendent le plus heureux sont celles qui ne visent pas ce but. Ce sont celles qui demandent des efforts, mais qui resteront toujours gravées dans notre mémoire, venant ainsi renforcer l'estime de soi.

samedi 18 juin 2011

Découvrez la méditation pleine conscience (ou mindfulness)

La pleine conscience est un état mental de calme et de conscience du moment présent. Et c'est aussi une technique de méditation visant à accéder à cet état.

Vous allez me dire que ça ressemble fortement à de la psychologie bon marché, du développement personnel à la la petite semaine mêlé d'influences spirituelles orientales plus ou moins frelatées. 

Et bien détrompez-vous, la méditation pleine conscience a fait ses preuves dans le domaine de la santé mentale. Utilisée par de nombreux psychologues et psychiatres, la pleine conscience a fait également l'objet de recherches pour en mesurer l'efficacité.

La pleine conscience se révèle efficace pour combattre de nombreux états négatifs, comme l'anxiété, l'irritabilité, le stress, l'insomnie et la dépression.

Elle permet également de favoriser l'ouverture d'esprit, la concentration, le maintien de l'attention, une meilleure gestion de la douleur et l'augmentation des performances intellectuelles. Et cerise sur le gâteau, il s'agit d'un outil puissant pour faire l'expérience du bonheur.

photo : AlicePopkorn

samedi 11 juin 2011

La douleur fait partie du bonheur

La conception populaire perçoit le bonheur et la joie comme des récompenses pour l'évitement de ce qui cause le malheur.

Mais comme le développe Boris Cyrulnik dans son livre De chair et d'âme, pour éprouver le bonheur il faut connaître le malheur.

Sans le contraste des ténèbres, il n'y a pas de lumière. Logique, une vie riche, accomplie et qui a du sens, c'est une vie au cours de laquelle on éprouve toute une palette d'émotions.

Au contraire, une vie confortable, sans aucune aventure, ni nouveauté, ni difficulté, c'est une vie morne et malheureuse.

En effet, le constat n'est pas nouveau : avoir la vie facile ne protège pas de la dépression. Au contraire même, puisque les statistiques montrent qu'il y a beaucoup moins de suicides en période de guerre.

Les émotions négatives jouent donc un rôle prépondérant dans l'atteinte du bonheur : elles vous montrent ce qu'il y a à changer dans votre vie pour la rendre heureuse.

samedi 4 juin 2011

Obtenir ce que vous voulez ne vous accordera pas un bonheur durable

Vous pensez que gagner au loto vous assurera le bonheur ? Ou au contraire que l'incendie de votre maison vous empêchera d'être heureux(se) pendant plusieurs années ? Et bien c'est faux. Les êtres humains s'adaptent facilement.

Après une période d'ajustement variable, nous revenons au niveau de bonheur que nous avions avant l'évènement, peu importe ce qui s'est passé.

Nous nous adaptons donc rapidement aux biens matériels que nous accumulons, ainsi qu'à nos réussites personnelles et professionnelles.

Sitôt accomplis, nos rêves les plus fous deviennent rapidement des acquis auxquels nous nous habituons. Et ces accomplissements cessent rapidement de nous apporter du bonheur.

C'est le cas de la voiture de sport dont nous rêvions depuis des années, du mariage avec l'homme(la femme) de notre vie, du job de nos rêves, etc.

Quelques temps après avoir atteint ces buts, nous commençons à ressentir que quelque-chose nous manque, et c'est reparti pour la poursuite d'un nouvel objectif.

Pourtant, il y a certaines exceptions à cette règle. Du côté du malheur, par exemple, on imagine mal pouvoir se remettre tôt ou tard de la mort de son enfant, ou de son conjoint.

Et du côté du bonheur ? Certaine activités permettent d'atteindre un bonheur durable. C'est le cas de celles qui sont dynamiques (physiquement et/ou émotionnellement), surprenantes, et qui nous intéressent intrinsèquement*.

*Éprouver une motivation intrinsèque pour une activité, c'est prendre un plaisir direct à la réaliser, comme c'est le cas dans la plupart de nos loisirs. Par opposition, éprouver une motivation extrinsèque pour une activité signifie que l'on retirera des bénéfices indirects à la réaliser, comme ce serait le cas d'une personne qui effectuerait un travail inintéressant mais très bien payé, par exemple.

mercredi 1 juin 2011

une pensée rassurante

Image extraite du jeu Final Fantasy X
Même après la nuit la plus sombre, l'aube finit toujours par venir.


samedi 21 mai 2011

Est-il possible de vivre sans peur ?

Une femme aujourd'hui âgée de 44 ans, désignée sous les initiales S.M.,vit aujourd'hui sans ressentir la peur. Elle souffre d'une pathologie génétique rare, la maladie de Urbach-Wiethe, qui lui a détruit une zone du cerveau que l'on nomme l'amygdale, impliquée dans l'émotion de peur.

Une équipe de neuropsychologues de l'université de l'Iowa a étudié ses réactions face à divers dangers*. Notamment, les chercheurs l'ont emmenée dans une animalerie pour observer ses réactions face à de dangereux animaux.

Pas du tout effrayée, S.M. s'est alors mise à jouer avec les serpents les plus dangereux, chatouillant le bout de leur langue ou caressant leurs écailles. Les neuropsychologues ont même dû la retenir de force alors qu'elle souhaitait attraper une tarentule dangereuse.

Ils l'ont ensuite conduite au sanatorium de Waverly Hills, lieu ou moururent plus de 63 000 personnes et réputé comme l'un des plus lugubres et hantés au monde. Cet endroit a été récemment reconverti en parc à sensations. S.M. était la seule personne à ne pas hurler de peur et à vouloir discuter avec les monstres.

Malgré cette absence de peur, S.M. est capable de ressentir d'autres émotions, comme la surprise, la joie, le dégout et la colère.

*J. Feinstein et al., 2010, The Human Amygdala and the Induction and Experience of Fear, in Current Biology, vol. 21, Issue 1, p. 34
source (en anglais) : Fearless Woman lacks Key Part Of Brain

samedi 14 mai 2011

Une mémoire phénoménale ?


Stephen Wiltshire est un artiste anglais pas comme les autres. Autiste, il possède aussi une mémoire photographique impressionnante.

Sa spécialité ? Il dessine de mémoire des représentations très détaillées de ce qu'il a observé, parfois très brièvement.

Par exemple, après un survol en hélicoptère au dessus de Londres, il a été capable de dessiner un panorama de la ville dans ses moindres détails.

Voilà un bel exemple des capacités phénoménales du cerveau humain.


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samedi 7 mai 2011

Y'at-il des avantages à être triste ?

La prochaine fois que vous serez de mauvaise humeur, n'essayez pas de faire bonne figure en affichant un sourire de circonstance. Attelez-vous plutôt à un problème difficile ou à un projet qui vous donne du fil à retordre.

Lorsqu'on est de mauvaise humeur, on fait moins d'erreurs de jugement, on est moins crédule et on accorde plus d'attention aux détails que lorsqu'on est de bonne humeur. La mélancolie conduit aussi à former de meilleurs arguments et à convaincre plus efficacement. La déprime pourrait donc vous aider à atteindre votre pic de performance, selon Joseph Forgas*, chercheur qui a mis en évidence ce phénomène.

*Joseph Forgas est professeur de psychologie à l'université de New South Wales en Australie

samedi 23 avril 2011

Comment sait-on qu'un visage est beau ou non ?

Qu'est-ce qui permet de définir la beauté d'un visage ? Sur quels critères les êtres humains se basent-ils pour décider si un visage est attrayant ou non ? La recherche en psychologie sur le sujet est abondante.

Certaines études ont montré que les visages jugés comme attrayants par la plupart des personnes du sexe opposé sont les visages "moyens". C'est à dire les visages les plus proches de la norme.

Vous voulez des preuves ? Suivez ce lien : www.faceresearch.org/demos/average. Essayez de mixer une dizaine de visages de personnes du même sexe. Vous obtiendrez alors un visage "moyen", qui devrait ressembler à celui qui illustre cet article. Ce visage, à coup sûr, sera attrayant.

Si vous tentez plusieurs essais, même en mélangeant seulement des visages peu attrayants, vous obtiendrez toujours à peu près le même visage. Sauf, bien sûr, si vous mélangez des visages masculins et féminins en même temps.

Dans la vraie vie, peu de gens ont un visage proche de cette moyenne. Mais ceux qui l'ont sont considérés comme plus beaux que les autres... en général.

Et oui, parce que cette règle a des exceptions. De nombreux exemples viennent montrer qu'il n'est pas nécessaire d'avoir un visage dans la norme pour être beau(belle) :

Les actrices(eurs) Keira Knightley (Pirates des Caraïbes) et Stephen Moyer (True Blood), par exemple, ont un visage attrayant bien qu'atypique.

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samedi 16 avril 2011

Testez votre sens de l'observation avec le mentaliste

Testez votre sens de l'observation avec un effet classique revisité pour la promo de la série Le mentaliste, diffusée sur TF1.

samedi 9 avril 2011

L'odorat peut-il vous aider à améliorer vos résultats sportifs ?

Des études ont montré que l'odeur de la menthe poivrée ainsi que celle du jasmin boostent la performance sportive. Dans l'une de ces études des athlètes ayant "sniffé" de la menthe poivrée ont vu leur vitesse de course et leur force augmenter. De plus, l'odeur de la menthe poivrée augmente la combustion des calories de 15%.

Il n'y a pas que la force ou l'endurance qui peuvent être influencées par les odeurs. Cela fonctionne aussi avec les sports d'adresse. Ainsi des joueurs professionnels de bowling ont pu améliorer leurs résultats en reniflant l'odeur du jasmin.

Pour expliquer ce phénomène, les scientifiques ont avancé l'idée que ces odeurs activent les neurones formant le système réticulaire activateur ascendant. C'est grâce à ces neurones qu'un individu se maintient en état de veille et augmente son excitabilité.

samedi 2 avril 2011

Faut-il viser la perfection ?

Depuis quelques années, plusieurs études en psychologie se sont consacrées à l'étude des effets de ce que l'on appelle la pensée absolutiste. Il s'agit d'un trait de personnalité que l'on trouve notamment chez les perfectionnistes et les "malades du contrôle".

La pensée absolutiste consiste à juger les gens, actions, évènements, idées, etc. de manière rigide, en négatif ou en positif. En somme, pour les personnes qui affichent ce trait de personnalité, tout est soit noir soit blanc, mais les couleurs n'existent pas.

C'est tout l'inverse de l'ouverture d'esprit, trait de personnalité qui conduit à des évaluations plus flexibles, aux jugements moins tranchés. Et à une meilleure santé.

En effet, selon une étude menée par Alistair Ostell*, les personnes fonctionnant sur un mode de pensée absolutiste ressentent une tension lorsque les choses ne rentrent pas dans leur cadre de référence. A long terme, cela peut se traduire par des problèmes de santé :
  • insomnie ;
  • palpitations cardiaques ;
  • fatigue chronique ;
  • hypertension artérielle ;
  • affaiblissement du système immunitaire (du à l'augmentation de l'hormone du stress, le cortisol).

Alors pour votre santé et celle de votre entourage, laissez tomber le noir & blanc et voyez le monde en couleurs !

*Ostell, A., Oakland, S., 1999, Absolutist thinking and health, British Journal of Medical Psychology vol. 72 Issue 2, pp. 239-250

dimanche 27 février 2011

Trucs n°9 à 12 pour se motiver à pratiquer une activité physique régulière


9. Pensez votre activité sportive comme une préparation essentielle, pour les moments où vous aurez besoin d'être en grande forme, que ce soit au niveau de votre performance (une présentation importante, des vacances, une nuit blanche, etc.) ou au niveau de votre apparence (pour enfiler sa robe de mariage, etc.).

10. Rappelez-vous que la perfection est l'ennemie du bien. Si chacune de vos séances d'exercice ressemble à l'entraînement d'un marathonien ou d'un bodybuilder professionnel, vous allez très vite perdre votre motivation et vous allez laisser tomber. Restreignez vos efforts, pour tenir la durée. Même seulement 10 minutes de marche sont bénéfiques pour la santé.

11. Habillez-vous. Parfois des choses toutes simples, comme le fait de ne pas savoir où vous avez rangé vos chaussures de sport, suffisent à vous décourager. Donc même si vous n'êtes pas sûr de vous lancer dans votre séance d'activité physique, enfilez tout de même vos vêtements de sport et préparez votre sac. Une fois en tenue, vous pourrez trouver plus facile de juste vous lancer.

12. Ne vous mentez pas à vous-même. Payer un abonnement à une salle de gym ne signifie pas que vous allez y aller. Avoir été en forme pendant votre jeunesse ne signifie pas que vous l'êtes encore aujourd'hui. Et dire que vous n'avez pas de temps pour vous exercer n'est pas forcément vrai non plus.

dimanche 6 février 2011

Truc n°8/12 pour se motiver à pratiquer une activité physique régulière

Trouvez une manière de vous exercer plus plaisante et agréable.

Beaucoup d'entre nous se démotivent à pratiquer un sport parce qu'ils ne se font pas plaisir en s'exerçant. Prenez un lecteur mp3 quand vous courez, pratiquez un sport à deux plutôt qu'en solo, achetez un podomètre pour mesurer vos progrès, etc.

samedi 29 janvier 2011

Truc n°4/12 pour se motiver à pratiquer une activité physique régulière

Si vous n'avez pas le temps ou la possibilité de vous exercer et de prendre une douche juste après,

trouvez une manière de vous exercer qui ne vous fait pas transpirer.

Yoga, tai chi chuan, etc. Pas besoin de transpirer pour que le sport apporte des bénéfices. Une moyenne de 30 minutes par jour d'activité physique modérée suffit pour se sentir en forme.

mercredi 26 janvier 2011

Truc n°7/12 pour se motiver à pratiquer une activité physique régulière

Plusieurs séances de sport par semaine.

Une séance d'exercice physique par semaine, même longue et/ou intense, ce n'est pas suffisant. Vous n'allez pas voir les bénéfices pour votre santé et votre forme, et vous allez perdre votre motivation.

dimanche 23 janvier 2011

Truc n°6/12 pour se motiver à pratiquer une activité physique régulière

Changez le contexte.

Si vous n'êtes pas motivé(e) pour bouger, c'est peut-être parce que vous n'aimez pas l'ambiance de votre salle de sport, ou parce que vous n'aimez pas courir lorsqu'il fait froid. Identifiez les éléments qui cassent votre motivation, et changez-les.

jeudi 20 janvier 2011

Comment arrêter de remettre les choses au lendemain ?

Sur facebook, il y a un groupe qui s'appelle J'ai un problème de motivation jusqu'à ce que j'ai un problème de temps. Ce titre illustre tout à fait le mécanisme de la procrastination, c'est à dire de la tendance à remettre les tâches à effectuer à plus tard.

Pour stopper cette tendance à tout remettre au lendemain, cela passe par ces trois éléments :
  • identifier les causes ("Pourquoi je n'arrive pas à m'y mettre ?") ;
  • planifier et organiser de façon efficace son emploi du temps ;
  • apprendre à s'acquitter facilement des tâches désagréables.
Voici quelques méthodes pour vaincre la procrastination :
  • évaluer les priorités ;
  • éviter les tentations (jeux vidéos, pause casse-croûte, papotages) ;
  • éviter les voleurs de temps (regarder ses mails dix fois par jour par exemple) ;
  • éviter les interruptions (téléphone, etc.) ;
  • savoir distinguer ce qui est important de ce qui est urgent ;
  • se fixer des objectifs avec des délais soutenables ;
  • rester organisé ;
  • diviser les tâches en sous-tâches plus petites, qui vous paraîtront ainsi moins insurmontables ;
  • la discipline : mieux vaut anticiper et en faire un peu chaque jour plutôt que tout faire à la dernière minute ;
  • demander de l'aide ;
  • commencer par les objectifs les plus simples, pour se mettre en confiance ;
  • se récompenser à chaque petit succès ;
  • profiter des moments où on se sent en forme pour s'attaquer aux tâches difficiles.

lundi 17 janvier 2011

Truc n°5/12 pour se motiver à pratiquer une activité physique régulière


Lancez-vous !

C'est le premier pas qui coûte. Si vous voulez courir, le plus dur (au niveau de la motivation) est d'enfiler vos chaussures et de sortir. Une fois dehors, vous êtes lancé et vus n'êtes plus tenté de remettre votre séance au lendemain.

mardi 11 janvier 2011

Truc n°3/12 pour se motiver à pratiquer une activité physique régulière


Ne sautez jamais plus d'un jour de sport.

Vous pouvez sauter un jour, mais le jour suivant vous devez vous y remettre, peu importe ce qu'il en coûte.

samedi 8 janvier 2011

Truc n°2/12 pour se motiver à pratiquer une activité physique régulière

Voici le deuxième article de la série 12 trucs pour se motiver à pratiquer une activité physique régulière. Souvenez-vous. Mon premier conseil était de toujours bouger le lundi. Mon deuxième conseil est le suivant :


Bougez dès le réveil.

Démarrez votre séance d'activité physique aussi près possible du moment du réveil. Sinon au fil de la journée, vous allez trouver de plus en plus d'excuses pour ne pas vous mettre à vos exercices physiques. En plus, c'est une excellente manière de démarrer la journée : même si rien d'autre ne va, vous aurez au moins accompli ça.

jeudi 6 janvier 2011

Truc n°1/12 pour se motiver à pratiquer une activité physique régulière

La période des bonnes résolutions arrive. Et chaque année on trouve en tête de liste des engagements, avec l'arrêt de la cigarette et la diète, "se mettre au sport".

Vu que c'est plus facile à dire qu'à faire, je vous propose une série de 12 articles, chacun comprenant un "truc" pour se motiver.

Mon premier conseil est tout simple :

Bougez toujours le lundi.

Chaque semaine, faites votre première séance d'activité physique dès le lundi. Ça vous mettra dans le bon état d'esprit pour toute la semaine.

lundi 3 janvier 2011

2 étapes pour surmonter sa résistance au changement

En pleine période de bonnes résolutions, il est bon de faire le point sur votre résistance au changement. Que vous en soyez conscient(e) ou non, beaucoup d'entre nous ont du mal à laisser de côté leurs mauvaises habitudes.

Plutôt que de lutter contre votre résistance, utilisez-la. Faites-en une force plutôt qu'un obstacle grâce à ces deux étapes :

Étape 1 : Acceptez et comprenez votre résistance

Vous l'aurez compris : impossible de surmonter sa résistance si on refuse d'accepter son existence. Commencez donc par identifier ce qui vous empêche de lâcher votre mauvaise habitude. Même si vous ne pensez pas avoir de résistance, prenez le temps de réfléchir, certaines sont bien cachées et difficiles à percevoir.

Prenons l'alcool ou la cigarette. Pour certains, il peut s'agir d'une peur de ne pas pouvoir se passer d'une substance qui fait diminuer le stress. Pour d'autres, il s'agit d'une difficulté à se passer d'un moment de détente, de repos.

Étape 2 : Reconnaissez les bénéfices de votre résistance

Les résistances, ce n'est pas inutile. Si vous avez mis en place une résistance, même inconsciente, c'est pour atteindre un but. Les plus communs sont ceux-ci :

  • éviter l'inconnu. Quand on se décide à changer, on sait ce qu'on perd, mais on ne sait pas ce qu'on gagne. Et parfois on préfère garder ce que l'on a même si ce n'est pas l'idéal, plutôt que de risquer de se retrouver dans une situation encore plus difficile.
  • éviter l'échec. Il arrive qu'on préfère ne rien faire plutôt que de risquer l'échec. Mais souvenez-vous qu'il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas d'erreurs.
  • éviter le succès. Et oui, le succès ce n'est pas toujours ce qu'on souhaite. Parfois il fait peur. D'autres fois il est culpabilisant. Et puis quand on a du succès, ça peut mettre la pression.
  • éviter de ressentir de la culpabilité. Parfois il est difficile de se décider à aller mieux lorsqu'un membre de l'entourage va mal. Ressentir du bien-être alors que ceux qu'on aime vont mal, cela peut être culpabilisant.
  • éviter de décevoir son entourage. Lorsqu'un groupe (amis, famille, collègues, voisins, etc.) a trouvé un équilibre, il est souvent difficile pour l'un des membres de changer. Même si les changements entrepris vont dans le bon sens, le groupe a toujours tendance à résister au changement de l'un de ses membres.