mardi 20 décembre 2011

Le bonheur à court et long terme

Avez-vous remarqué qu'être heureux au quotidien n'a rien à voir avec le bonheur que vous ressentez en général ? Le temps influence votre perception du bien-être.

Un exemple ? Les parents se souviennent avec nostalgie les premières années de leurs enfants. Pourtant, changer des couches et se lever trois fois par nuit pour faire cesser des pleurs n'a rien d'agréable.

A l'opposé, regarder la télé est bien plus plaisant sur le moment. Par contre, ce n'est pas le genre d'activité qui rend heureux sur le long terme. 

A posteriori, une dizaine d'années passée à élever un enfant rend bien plus heureux qu'une dizaine d'années passée affalé(e) chaque jour à regarder la télévision pendant des heures.

Évaluez votre bien-être au niveau macro aussi bien que micro pour obtenir l'image la plus précise de ce qui vous rend vraiment heureux.

photo : paparutzi

mardi 13 décembre 2011

Comment se forger une première impression précise d'une personne ?

photo par loklokloklok
Le professeur de psychologie David Fundler remarque à juste titre qu'"un bon juge de la personnalité des autres n'est pas seulement quelqu'un de brillant, c'est quelqu'un qui sort et qui passe du temps avec des gens."

En effet, difficile de se faire des premières impressions fiables à propos des personnes que nous rencontrons si l'on passe l'essentiel de son temps seul(e).

Cela requiert de l'expérience, même si celle-ci se construit sans qu'on y face attention. Il est donc naturel que les personnes les plus douées pour évaluer la personnalité lors de nouvelles rencontres sont celles qui passent du temps à cultiver des relations avec leurs semblables.

Donc, si vous souhaitez améliorer vos compétences en la matière, vous savez quoi faire : voyez du monde.

mardi 6 décembre 2011

Les signes de peur indiquent-ils toujours un mensonge ?

« S'il a peur, c'est qu'il a quelque-chose à se reprocher. » Parmi les personnes qui analysent le langage non-verbal pour baser leurs décisions, beaucoup font une erreur très courante. Ils confondent signes non-verbaux de peur et signes non-verbaux de mensonge.

Qu'il s'agisse de policiers, de parents, de recruteurs ou d'agents des douanes, personne n'est à l'abri de faire ce raccourci. Et cela peut conduire à des conséquences dramatiques, comme l'accusation à tort d'un innocent, lorsque celui-ci montre des signes d'anxiété alors qu'on l'interroge. Ou bien l'inverse : un coupable qui n'est pas inquiété parce qu'il ne montre aucun signe de peur lorsqu'on le questionne.

Pourtant, le mensonge n'est pas la seule raison d'avoir peur. Une personne que la police interroge pourra craindre d'être accusée à tort. Un enfant que l'on accuse d'avoir fait une bêtise pourra avoir peur de la réaction de colère de ses parents qui haussent le ton. Etc.

Et au contraire, lorsqu'on ment, on peut très bien ignorer la peur. Le mari qui ment à sa femme pour la 100ème fois ne ressent aucune peur. De même pour celui qui a confiance dans ses capacités à inventer des histoires vraisemblables. Idem pour celui qui sait qu'il ne risque qu'une punition minime.

Les signes non-verbaux de peur ou d'inconfort indiquent... la peur ou l'inconfort. Rien de plus. Ce n'est pas un scoop. Pourtant, beaucoup l'oublient trop souvent. Alors faites attention dans vos analyses de comportement.
photo : whatmegsaid