samedi 8 décembre 2012

un truc tout simple contre la dépression

photo : Fardoe Ruitenberg
Vous pensiez que le café n'avait que des effets négatifs sur la santé ? Détrompez-vous. Il a aussi ses bienfaits. Des études suggèrent qu'il pourrait par exemple réduire le risque de rupture d'anévrisme, bénéficier aux patients diabétiques, aider à la perte de poids, etc.
Mais les effets positifs du café ne se limitent pas à la santé physiologique, puisqu'un article (Lucas, Mirzaei, Pan et al., 2011) montre un lien entre consommation de café et diminution du risque de dépression.
Dans cette étude, les participantes qui buvaient deux à trois cafés par jour avaient un risque de dépression 15% plus faible que celles qui buvaient moins d'une tasse par semaine. 

Attention toutefois. Comprenez bien qu'il ne s'agit là que d'une corrélation. Pour l'instant, cette étude permet juste de dire que les personnes qui boivent régulièrement du café sont moins sujettes à la dépression. Pour l'heure, il demeure impossible d'être sûr que c'est la consommation de café qui éloigne la dépression. Avec un peu de créativité, on pourrait très bien imaginer d'autres explications à ce lien.
Cependant, cela reste l'hypothèse privilégiée, dans le sens où  le café joue au niveau biologique sur deux phénomènes influençant l'humeur :
  • à court terme, en régulant l'activité de deux neurotransmetteurs (les "messagers nerveux", qui transmettent l'information entre les neurones) impliqués fortement dans la dépression : la sérotonine et la dopamine ;
  • à long terme, grâce à ses propriétés antioxydante et anti-inflammatoire, facteurs soupçonnés d'être impliqués dans la dépression.
Cependant, cette bonne nouvelle ne doit pas vous faire oublier que le café a aussi des effets indésirables. Au niveau physique, il augmente la pression sanguine. Ainsi, il augmente par exemple de risque de déclencher un glaucome.
Et au niveau mental, il peut accentuer, voire provoquer, de l'anxiété ainsi que des insomnies. Et chez les grands consommateurs de caféine, on observe un syndrome de sevrage lorsqu'ils sont privés de leur "dose". 
Donc pas question d'en abuser. Les médecins recommandent de ne pas dépasser quatre tasses de café par jour pour un adulte.

mardi 18 septembre 2012

Regarder la télé peut aussi avoir des effets positifs

photo : Mom the Barbarian
Tout le monde ne cesse de le répéter : la télévision est un poison pour l'esprit. Des centaines d'études scientifiques ont démontré ses effets négatifs sur la santé physique et mentale. En résumé, la télé rend les gens violents, idiots et sédentaires. C'est vrai et ce n'est plus à prouver. Néanmoins, elle peut aussi avoir des effets positifs.

Notamment, une chercheuse de l'université de Buffalo nommée Jaye Derrick (ça s'invente pas^^) s'est attachée à montrer que sous certaines conditions, regarder la télévision peut avoir un impact positif*. Notamment, regarder les rediffusions de vos séries télés préférées pourrait donner un coup de boost à votre volonté, c'est à dire votre capacité à rester focalisé(e) sur l'atteinte d'un objectif malgré les obstacles qui se présentent.

Et ce n'est pas tout, la chercheuse en question va bientôt publier de nouveaux résultats indiquant que cela pourrait également faire de vous une personne meilleure, en vous rendant plus prompt(e) à pardonner, plus enclin(e) à aider une personne inconnue et plus généreux(se) envers votre partenaire amoureux.

De là à vous conseiller de vous affaler sur votre canapé pour regarder la télé...

Personnellement, je me booste en regardant les rediffs de Dr House. Et vous, sur quelle série allez-vous exercer votre volonté ?

mardi 11 septembre 2012

Faut-il éviter de penser à ses problèmes pour aller mieux ?

Josh Radnor, l'acteur qui joue Ted Mosby dans la série How I Met Your Mother

Dans le 6ème épisode de la saison 4 de l'excellente série How I Met Your Mother, les amis de Ted s'inquiètent pour lui. En effet, il vient juste de vivre un évènement particulièrement douloureux. Il devait se marier. Mais Stella, la femme qu'il devait épouser, l'a abandonné au dernier moment devant l'autel pour repartir vivre avec son ex.
On peut parler d'un coup dur. Pourtant, Ted semble bien encaisser l'évènement. En fait, s'il semble aller si bien, c'est parce qu'il préfère ne pas penser à ce qui s'est passé. Au point qu'il évite tous les endroits où il pourrait croiser son ex-future femme :

- Ted : Oui, je l'évite. Quel est le problème ? On fait comme ça.
- Marshall : C'est qui « on », des petites bites ?
- Ted : Non, « on », ce sont les gens du grand État d'Ohio. Quand la vie est dure, nous prenons la douleur et nous l'enfouissons. Et si la douleur remonte, on enfouit une autre douleur par dessus. Pourquoi affronter quand on peut éviter ? Tout ce que j'ai à faire c'est de jamais la revoir, et j'aurai une longue vie heureuse.

Éviter de penser à ses problèmes, en espérant que cela permette de se sentir mieux, ou moins mal, cela s'appelle l'évitement cognitif (en anglais cognitive avoidance). C'est un phénomène que l'on retrouve très fréquemment chez les personnes dépressives, anxieuses, procrastinatrices (qui remettent tout au lendemain) ou victimes d'un syndrome post-traumatique. 
L'idée, consciente ou non, est que si l'on pense à ses problèmes, cela génère une émotion négative. Donc si l'on évite d'y penser, l'émotion négative disparaîtra.
On s'approche ici du concept psychanalytique de refoulement, un mécanisme de défense qui vise, si on simplifie, à protéger l'esprit de ce qui pourrait lui faire du mal en empêchant les mauvais souvenirs de se rappeler à la conscience.

Le problème, c'est que cela se fait au prix d'une dépense d'énergie considérable. Ted, dans l'exemple ci-dessus, dessine même un plan de New-York mentionnant les endroits où il risquerait de croiser Stella, afin d'éviter de s'y rendre et ainsi continuer d'éviter la souffrance engendrée par ce qui lui est arrivé. 
Bien sûr, il s'agit d'un exemple fictif, mais la réalité n'est souvent pas plus rose. Certains tombent dans l'abus de drogue ou d'alcool pour s'aider à éviter de penser à leurs soucis. D'autres sont victimes de la culpabilité ou du stress engendrés par cette attitude. Car si les pensées peuvent être contrôlées, ce n'est pas le cas des émotions. Et si l'on peut relativement facilement éviter de penser à ses soucis en se concentrant sur autre chose, les émotions restent présentes.
Et l'autre inconvénient, c'est que cela ne règle absolument pas le problème. Au contraire même, si l'on évite de penser à ses problèmes, ils risquent bien souvent d'empirer. Et au bout d'un moment, ils deviennent trop gros pour être ignorés. Et là, c'est la catastrophe assurée. Il existe de nombreux exemples de personnes dépressives qui, lorsqu'elles vont un peu mieux, évitent de repenser à leurs problèmes par peur de retomber dans une nouvelle crise de déprime. Pourtant, cela ne fait que reculer l'échéance et crée les conditions pour que la crise suivante soit encore pire que la précédente. Au contraire, si elles prenaient les choses en main quand elles se sentent bien, cela permettrait de limiter les dégâts. Voire même parfois de guérir, tout simplement.

Ça ne sert à rien d'enfouir ses problèmes. - photo par rsvstks
Mais alors pourquoi tant de monde perpétue cette façon de fonctionner ? La question est vaste, mais on peut imaginer que lorsqu'un homme agit ainsi, l'influence culturelle y est pour quelque-chose avec l'idée que si l'on se plaint ou que l'on se montre vulnérable, on se montrera ridicule et faible. 
Mais l'explication principale, c'est que lorsqu'on agit ainsi, c'est tout simplement parce qu'on n'a pas trouvé de meilleur moyen pour aller mieux. On est victime de croyances erronées sur la manière dont fonctionne l'esprit et les émotions.

Si vous êtes quelqu'un d'anxieux, procrastinateur ou que vous avez tendance à déprimer, soyez vigilant(e) à ne pas sombrer dans ce phénomène d'évitement cognitif. Demandez à vos proches de vous rappeler à l'ordre lorsque vous repartez sur cette mauvaise habitude. Et si cela ne suffit pas, un psychologue ou un psychothérapeute vous permettra de faire de ce mode de fonctionnement aux conséquences désastreuses une histoire ancienne.

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mardi 14 août 2012

Mentir c'est mauvais pour la santé

Aujourd'hui je vous propose un lien vers un article de Santé blog. On y apprend que le mensonge serait mauvais pour la santé non seulement mentale, mais également physique. Bonne lecture.

Voici le lien : http://www.santelog.com/news/neurologie-psychologie/psycho-tu-ne-mentiras-point-un-principe-de-bonne-sante-_8850_lirelasuite.htm

lundi 16 juillet 2012

Comment savoir si quelqu'un vous aime bien ?

Vous êtes vous déjà demandé si un homme/une femme qui vous plaît est attiré(e) par vous ? Ou si une personne est à ranger dans la catégorie des amis ou dans celle des ennemis ? Ou si vos employés vous respectent ? Il y a un moyen simple d'y arriver : essayez de les faire rire. Si le rire vient facilement, il est probable que votre interlocuteur vous apprécie. Dans le cas contraire, il est probable que non.

C'est curieux, mais c'est comme ça. Quelqu'un qui vous trouve sympathique rira à vos blagues même si elles tombent à côté de la plaque. Et quelqu'un qui ne peut pas vous voir en peinture restera de marbre même devant votre humour le plus inventif. L'humour est un bon moyen de "prendre la température" sociale avant de se jeter à l'eau.

Notez qu'il ne s'agit pas là d'une observation personnelle mais d'une théorie sérieuse ayant fait l'objet à l'heure actuelle de pas moins de trois études études pour la vérifier (Li, Griskevicius, Durante, Jonason, Pasisz, & Aumer, 2009).

lundi 9 juillet 2012

Comment montrer son désaccord sans risquer le conflit ?

"Arguing with myself" photo de Leonid Mamchenkov
Que vous ayez des difficultés à communiquer dans votre couple, des discussions politiques houleuses lors des repas familiaux ou simplement si vous souhaitez apprendre à exprimer votre point de vue sans donner l'air d'être agressif(ve), cette technique est faite pour vous.

Au lieu de vous enliser dans un conflit pour savoir qui a tort et qui a raison, cette méthode d'affirmation de soi vous permettra d'emmener vos interlocuteurs vers un mode de communication basé sur l'entente mutuelle. De la compétition, vous passerez à la coopération.

Voilà la formule magique en trois étapes :
  1. Montrez votre accord. Au lieu de vous opposer aux opinions de votre interlocuteur de manière frontale, sélectionnez dans ses propos la partie avec laquelle vous êtes d'accord et montrez-le. "Oui, je suis d'accord sur la nécessité de réformer le système éducatif..."
  2. Insistez. Développez les raisons pour lesquelles vous êtes d'accord, pour montrer que vous avez bien compris le point de vue de votre interlocuteur. Ce faisant, vous lui montrez que vous êtes du même côté, et non un adversaire.
  3. Ajoutez. Au moment où vous seriez de tenté(e) de placer un "mais", retenez-vous. En effet, cela risque de venir anéantir vos efforts en vous replaçant dans un débat. De "Oui, mais...", passez plutôt à "Oui, et..." Tout ce que vous direz ensuite viendra renforcer l'opinion de votre interlocuteur, et non le contredire. Et non seulement vos deux opinions seront considérées comme valables, mais cela aura aussi parfois le pouvoir magique de conduire votre interlocuteur à réagir de la même manière.
Subtile, mais efficace.

lundi 2 juillet 2012

Pour être efficace, faites attention à ce que vous pensez

Les psychologues du sport apprennent aux athlètes à visualiser une action réussie avant de la faire. Pour le footballeur, il s'agit de visualiser le ballon dans les buts avant de tirer. Pour le basketteur, il s'agit de s'imaginer mettre le ballon dans le panier avant de le lancer. Etc.

C'est une forme de ce que nous, les psychologues, appellons la répétition comportementale (behavioral rehearsal). Parce que penser, verbalement ou en images, prépare mentalement à agir efficacement. Quand vous pensez au résultat de votre action avant de la réaliser, vous influencez vos chances de réussir.

Le problème c'est que ça marche aussi dans l'autre sens. C'est à dire que si vous vous imaginer en train d'échouer, et bien cela a plus de chances de se produire. Et bien souvent, c'est ce qui se passe. Vous redoutez un examen, un entretien, etc. Vous imaginez toutes les manières dont ça peut mal se passer et cela sape vos chances. 

Donc, soyez attentifs à ce que vous pensez. Avant un examen, évitez de penser à la manière dont vous serez tétanisé(e) si vous tombez sur un sujet que vous ne maîtrisez pas. Pensez plutôt aux différentes questions que l'on peut vous poser et comment vous y répondrez.
Avant d'aller aborder une personne qui vous plaît, ne pensez pas au fait qu'elle pourrait vous rembarrer. Imaginez plutôt la suite de la conversation, les questions vous vous allez lui poser pour faire connaissance.

Cette stratégie a deux atouts. D'une part, elle permet de mieux se préparer à affronter la situation. Et d'autre part, elle permet de gagner en confiance en soi, et ainsi de faire diminuer le stress et l'anxiété que cette situation déclenche.

mardi 3 avril 2012

Les secrets des couples qui durent

Contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les difficultés que rencontre un couple qui déterminent si les partenaires vont rester ensemble ou se séparer. Je le constate tous les jours en thérapie de couple : peu importe la nature, le nombre ou la gravité des problèmes du couple. 
Qu'il s'agisse de toxicomanie de la part de l'un des conjoints, de difficultés financières, d'enfants avec des problèmes de comportements, etc. Ce qui compte, c'est la manière de faire face à ces difficultés.

Et plus précisément, selon les résultats d'une étude dirigée par Marie-Christine Saint-Jacques, professeur à l'École de service social, le plus important pour qu'un couple dure est que les conjoints partagent : 
  • de bonnes habiletés à communiquer ;
  • le respect de l'autre ;
  • le sens de l'humour ;
  • et, surtout, le désir que l'union fonctionne. 
A l'inverse, certaines caractéristiques restreignent la durée de vie du couple :
  • le fait de ne pas croire aux relations durables ;
  • penser que les conflits que rencontrent un couple ne peuvent qu'empirer.
En conclusion, pour favoriser la stabilité de votre couple, vous pouvez apprendre tous les deux à vous exprimer en respectant l'autre, ce qu'on appelle l'affirmation de soi. Vous pouvez aussi prendre quelques leçons de psychologie masculine/féminine, en lisant le livre Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus par exemple.







mardi 27 mars 2012

Un excellent moyen de stopper la déprime

photo par Mr. Kris
On le sait tous : l'altruisme, c'est bon pour la société. Donner de son temps, ou de son argent, pour une bonne cause, aux restos du cœur ou à la SPA, c'est être quelqu'un de bien.

Mais des études montrent que c'est aussi bon pour le moral des volontaires eux-mêmes. L'altruisme booste le bonheur, la santé et l'espérance de vie.

L'un des meilleures moyens d'être heureux(se) est de rendre quelqu'un heureux. Voilà donc de quoi faire voler en éclat le mythe selon lequel c'est égoïste de chercher à être heureux.

Conclusion, soyez altruistes, même si c'est pour des raisons égoïstes ! 


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mardi 13 mars 2012

les femmes plus douées que les hommes pour se garer ?

Contrairement à ce que suggère un préjugé tenace, une étude anglaise vient de prouver que les femmes sont plus douées que les hommes pour garer leurs voitures.

Grâce à la surveillance discrète de 2500 personnes en train de se garer, l'étude a montré que bien qu'elles mettent plus de temps à se garer, les femmes sont plus douées pour manœuvrer dans un parking, et que lorsqu'elles se garent elles ont moins tendance à laisser leur voiture de travers, ou à cheval sur la ligne de délimitation.

Pourtant, si on les écoute, elles ne sont que 18% à penser qu'elles sont meilleures que les hommes pour se garer.

Mais, hommes, rassurez-vous. Si vous lisez l'anglais, sachez que l'étude finit avec quelques conseils pour vous aider à garer votre voiture correctement.

mardi 28 février 2012

Comment savoir ce qui vous apportera vraiment le bonheur ?

Russ Harris, auteur du livre le Piège du Bonheur, a une bonne question pour vous :

"Imaginez que je puisse avoir une baguette magique qui vous permettrait d'obtenir l'approbation et l’admiration de tout le monde sur terre, et ce pour toujours. Dans ce cas, que choisiriez vous de faire de votre vie ?"

photo : Ross2085

mardi 21 février 2012

Les 6 meilleurs moyens de diminuer l'anxiété

photo : Emertz76
Voici le palmarès des six meilleurs moyens utilisés en psychothérapie pour diminuer l'anxiété :
  1. Réévaluer les probabilités que l'évènement tant redouté se produise. Lorsqu'on est en proie à l'anxiété, on a tendance à surestimer les probabilités que survienne ce qu'on redoute. Du coup, prendre conscience que les risques ne sont pas si importants permet de prendre un peu de recul et de faire diminuer l'anxiété.
  2. Décatastrophiser. De même, lorsqu'on est anxieux(se) on a tendance à surestimer les conséquences négatives que pourrait avoir l'évènement tant redouté. Là aussi, se recentrer sur la réalité permet de diminuer l'anxiété.
  3. Utiliser la relaxation et la respiration profonde. L'esprit ne peut pas s'activer, s'inquiéter et stresser si le corps est calme. En calmant le corps, on calme l'esprit.
  4. Méditer. Et plus spécifiquement, avec la méthode de méditation pleine conscience (ou mindfulness).
  5. Accepter la peur. L'Acceptance and Commitment Therapy (Thérapie de l'acceptation et de l'engagement) est une approche thérapeutique qui encourage les gens à accepter l'inévitabilité des pensées et sentiments négatifs et à ne pas essayer de les réprimer ou de les contrôler. En dirigeant l'attention sur autre chose que la peur, sur ses objectifs de vie et ses valeurs, il est possible de vivre pleinement malgré la peur.
  6. S'exposer à ce qui fait peur. Lorsqu'on a peur de quelque-chose, on a tendance à l'éviter. Le problème, c'est que cela renforce la peur. C'est en affrontant ses peurs que l'on apprend à les maîtriser.

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mardi 31 janvier 2012

Ressent-on des émotions avant la naissance ?

l'être humain afficherait des expressions faciales d'émotions avant la naissancePour la première fois, un groupe de chercheurs vient de montrer que les foetus affichent des expressions faciales dans le ventre de leur mère*.

Grâce à des échographies, les chercheurs ont montré que les futurs bébés affichent des expressions faciales de rire et de pleurs aux alentours de 35 semaines de gestation.

Cette découverte, et les futures recherches qui vont en découler, viennent renforcer la thèse selon laquelle les émotions sont innées.



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mardi 24 janvier 2012

Est-il toujours possible de se faire une première impression juste d'une personne ?

Il n'est pas toujours facile de se faire une impression juste d'une personne.Dans un précédent article, nous avons vu comment apprendre à se forger des premières impressions précises des personnes que nous rencontrons pour la première fois.

Cependant, il n'est pas toujours facile de se forger une idée précise de la personnalité de nos interlocuteurs. En effet, certaines personnes sont plus faciles à analyser que d'autres.

Selon Randy Colin, professeur de psychologie à l'université de Northeastern de Boston, les personnes les plus faciles à juger sont celles qui sont les plus équilibrées mentalement. Par contre, pour les personnes ayant une moins bonne santé mentale, ce n'est pas toujours le cas.

Donc si vous avez plus de mal à cerner certaines personnes, il se peut que cela vienne de la souffrance psychologique qu'elles éprouvent.


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vendredi 20 janvier 2012

A quoi ressemble une expression faciale de peur ?


Parfois, s'exercer à décoder le langage non-verbal s'avère ludique. Comme ici, avec ce bébé qui affiche une expression typique de peur quand sa maman se mouche.

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mardi 17 janvier 2012

Les émotions sont-elles innées ou acquises ?

Les émotions sont-elles les mêmes pour tout le monde à la naissance ?
En psychologie des émotions, un débat fait rage depuis de nombreuses années déjà, autour de la question suivante : les émotions sont-elles innées (présentes dès la naissance) ou acquises (développées par l'éducation, la culture, les évènements de vie, etc.) ?

En ce qui concerne l'analyse du langage non-verbal, on pourrait croire que cette question n'a pas d'importance. Et bien détrompez-vous, cela a une grande importance.

En effet, si l'on suppose que les émotions sont innées, cela signifie qu'elles sont les mêmes pour toute l'espèce humaine, que ce soit au niveau de l'expérience émotionnelle (comment on vit l'émotion) ou au niveau de son expression (comment elle transparaît dans le langage non-verbal). L'analyse du langage corporel serait donc facilité puisqu'un même comportement signifierait la même chose pour chaque être humain.

Au contraire, si l'on suppose que les émotions sont acquises, cela signifie qu'elles peuvent être très différentes d'une culture à l'autre, voire d'une personne à l'autre. Et cette grande disparité au niveau de l'expérience émotionnelle entraînerait une disparité toute aussi grande au niveau de l'expression des émotions dans le langage non-verbal. Et cela rendrait l'analyse de la communication non-verbale beaucoup plus difficile, puisque chaque mouvement serait à analyser selon ce qu'il signifie non pas pour tout le monde, mais seulement pour la personne qui l'affiche. Imaginez la prise de tête.

A ce jour, la question de savoir si les émotions sont innées ou acquises n'a toujours pas été tranchée définitivement. En effet, des preuves viennent supporter les deux théories. En réalité, comme pour une bonne partie des comportements humains il semble que les émotions soient en partie innées, et en partie modulées par l'éducation et la culture d'origine.


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mardi 10 janvier 2012

Savez-vous vraiment ce qui vous rend heureux ?

Le psychologue Daniel Gilbert, de l'université de Harvard (donc rien à voir avec l'animatrice télé), a mis le doigt sur ce que la plupart des psychothérapeutes avaient déjà remarqué : les êtres humains sont totalement nuls pour savoir ce qui leur fait vraiment du bien ou du mal. Et oui, parce que nous sommes incapables de prédire avec précision nos futurs sentiments et émotions déclenchés par un évènement susceptible de survenir.

En effet, une fois confronté à la réalité, les choses ne sont jamais aussi bien - ou aussi mauvaises - que ce à quoi nous nous attendions.

Par exemple, la plupart d'entre nous redoutent le fait d'avoir une grave maladie, comme un cancer. Mais le fait est que dans la réalité, le plupart des gens confrontés à ce problème le vivent bien mieux qu'ils ne l'auraient imaginé. Et l'inverse est vrai pour les personnes qui touchent le jackpot à la loterie : contre toute attente cela ne modifie pas leur vie, ni leur bonheur, de façon exceptionnelle.

Conclusion :
  1. Essayez une activité avant de dire si elle ne vous convient pas (conseil particulièrement approprié pour ceux qui ont tendance à déprimer);
  2. Cessez de vous tracasser à propos des soucis qui risquent de vous tomber dessus à tout moment (conseil particulièrement approprié pour les anxieux).
photo : Lovin' Scoopful

mardi 3 janvier 2012

Qu'est-ce que le comportement non-verbal ?

L'analyse du langage corporel ne se limite pas aux gestes et aux expressions facialesLorsque nous parlons de langage non-verbal, ou de communication non-verbale, nous nous limitons souvent à l'interprétation des gestes d'une personne lors d'une conversation ou lors d'un discours.
En réalité, le comportement non-verbal va bien au delà des gestes et des expressions faciales. En plus de ces éléments, le langage corporel englobe notamment :
  • La voix (ton, volume, vitesse d'élocution, bégaiement, pauses, etc.) : par exemple, la voix devient plus grave lorsqu'on est triste, et plus aigüe sous l'action de la peur.
  • les manifestations du système nerveux autonome (transpiration, rythme cardiaque, rythme respiratoire, dilatation des pupilles, etc.) : par exemple, des pupilles dilatées peuvent indiquer une activation émotionnelle (peur, colère, excitation) et/ou un traitement mental complexe.
  • la "proxémique", c'est à dire la distance à laquelle se place un interlocuteur pour délivrer son message, ainsi que ses mouvements pour s'éloigner ou se rapprocher pendant qu'il parle ou qu'on lui parle : par exemple, lorsque vous avez rendez-vous, si votre banquier vient vous chercher en personne à l'entrée, c'est meilleur signe que s'il attend dans son bureau et qu'il ne se lève pas pour vous saluer.
  • la posture : par exemple, une tête haute, avec le menton en avant, indique de la fierté.
  • le "look" (tenue vestimentaire, coupe de cheveux, accessoires, etc.) : je ne vous apprendrai rien de nouveau en vous disant que la tenue vestimentaire peut apporter de nombreuses informations sur le statut social, professionnel, marital, sur le type de loisirs, les fréquentations amicales, etc.
EDIT du 10/11/2013 : Le comportement non-verbal peut même entrer en jeu lorsqu'on envoie des textos. En effet, une étude a montré que lorsqu'on ment par textos interposés, on met plus de temps pour répondre aux sms.

Donc la prochaine fois que vous analyserez le comportement non-verbal de quelqu'un, pensez à tenir compte de ces éléments, que l'on tend trop souvent à négliger.
photo : Wonderlane