dimanche 28 novembre 2010

La rêverie est-elle bonne pour le moral ?


Selon une étude américaine (Killingworth & Gilbert, 2009), les êtres humains ont souvent la tête dans les nuages. Nous avons la tête ailleurs environ 47% du temps dans la plupart des activités.

Mais la rêverie n'est pas bonne pour l'humeur. Toujours selon la même étude, rêver engendre des baisses de moral. En effet, une fois la rêverie terminée, le retour à la dure réalité est difficile : regrets, peur, tristesse, colère, sentiments d'échec, désillusion, etc.

Mieux vaut donc s'impliquer dans ce qu'on fait et vivre le moment présent. Alors à partir de maintenant cessez d'imaginer votre vie et commencez à vivre pour de bon !

jeudi 25 novembre 2010

Lisez deux fois plus vite grâce à cette technique simple

Savez-vous qu'il est possible de lire deux fois plus vite tout en assimilant autant d'informations ? Le secret : quelques principes de bases faciles à mettre en œuvre, un peu d'entraînement, de la concentration et surtout accepter de changer vos habitudes.

Premier principe : préparer la lecture. Lorsque vous lisez un document, le contenu du texte est bien souvent accompagné d'un titre, d'images, de sous-titres, de mots soulignés en gras, d'une table des matières, d'un plan, etc. Servez-vous de ces éléments en repérant les idées clés pour préparer votre lecture du texte lui-même. Votre cerveau sera plus rapide s'il sait ce qu'il va lire.

Deuxième principe : éviter la résonance mentale. Beaucoup d'entre nous, lorsqu'ils lisent, prononcent les mots dans leur tête. C'est une habitude bien souvent fixée depuis l'époque où ils ont appris à lire, mais qui ralentit leur rythme de lecture tout en n'améliorant pas la compréhension du sens du texte. Donc laissez de côté cette mauvaise habitude et vous gagnerez déjà en vitesse de lecture.

Troisième principe : accepter de ne pas tout comprendre. En augmentant votre vitesse de lecture, vous aurez peut-être l'impression que votre cerveau ne suit pas le rythme, que vous passez à côté du sens des mots. C'est faux. En réalité, votre cerveau fonctionne à plein régime et vous vous rendrez vite compte que vous aurez saisi les idées essentielles du texte.

Quatrième principe : utiliser votre vision périphérique. Lorsque vous lisez, vous n'êtes pas obligé(e) de fixer tous les mots. En effet, les mots qui sont dans votre vision périphérique (c'est à dire éloignés du centre de votre champ de vision) sont également analysés par le cerveau. Au fur et à mesure que vous vous familiarisez à la lecture rapide, gagnez du temps en fixant le moins de mots possibles. Autrement dit, essayez de sauter de plus en plus de mots.

lundi 22 novembre 2010

Les secrets du désir féminin

Plusieurs études l'ont montré : en matière de sexe 40% des femmes se plaignent d'un manque de libido.*

Depuis que le Viagra est devenu le meilleur ami de l'homme, les compagnies pharmaceutiques cherchent à trouver un équivalent à la petite pilule bleue pour les femmes. Mais ce n'est pas si simple. L'effet "mécanique" du Viagra, qui provoque l'érection par un afflux de sang dans le pénis, ne peut pas être appliqué chez les femmes.

En effet, le désir féminin est différent du désir masculin. De manière générale, les hommes ressentent plus d'excitation sexuelle : plus souvent et plus intensément. Alors que chez les femmes, les mécanismes du désir sont plus complexes, mais aussi plus fragiles.

Du côté féminin, les niveaux de désir varient beaucoup. Ils varient d'une femme à l'autre, mais aussi chez une même femme en fonction de son cycle menstruel et de son âge.

Des facteurs psychologiques entrent également en action. Notamment les sentiments en jeu dans la relation avec son partenaire et ce qui se passe dans sa vie en général.

En fait, chez les femmes comme chez les hommes, le premier organe sexuel est le cerveau. Mais contrairement à celui des hommes, le désir féminin ne fonctionne pas comme un interrupteur que l'on pourrait allumer ou éteindre à sa guise.

*étude menée par le PRESIDE (Prevalence of Female Sexual Problems Associated with Distress and Determinants of Treatment Seeking) en 2006

samedi 20 novembre 2010

Qu'est-ce que l'asexualité ?


Pour la plupart d'entre nous, ressentir du désir, de l'attraction sexuelle semble universel. Nous avons du mal à imaginer quelqu'un n'ayant jamais éprouvé ces sentiments. Et pourtant...

On appelle ça l'asexualité*. Les asexuels sont des personnes qui n'éprouvent pas d'attraction sexuelle.

Il s'agit d'une orientation sexuelle. C'est à dire que ce n'est pas un choix volontaire, comme pourrait l'être le célibat.

Comme "bloquées", en matière de sentiments, au stade de l'enfance avant les premiers émois de l'adolescence, ces personnes ne sont pourtant pas considérées comme malades.

En effet, tant que le fait de ne pas ressentir de désir sexuel n'engendre pas de souffrance psychologique (angoisse, déprime, etc.), il n'y a pas à s'inquiéter.

*Pour plus d'infos sur l'asexualité, vous pouvez vous rendre sur le site web de l'AVEN (en anglais).

jeudi 18 novembre 2010

L'expertise nuit-elle à la créativité ?


En psychologie cognitive, il existe un phénomène bien connu que l'on appelle l'effet d'Einstellung.

Lorsqu'on est confronté plusieurs fois à un même problème, ou à des problèmes similaires, on apprend à le(s) résoudre d'une certaine manière. Puis cette manière devient une habitude.

Par la suite, nous ne remettons jamais en cause cette habitude. Nous devenons même aveugles aux autres méthodes, aux autres manières de faire, même si elles se révèlent plus efficaces. C'est cela l'effet d'Einstellung.

En d'autres termes, l'expertise engendre des habitudes contre-productives. Cela peut conduire, par exemple, des joueurs d'échec à utiliser une stratégie plus risquée que nécessaire simplement parce qu'ils n'ont pas vu qu'une méthode inhabituelle leur permettrait de gagner la partie en trois coups.

Donc, dans les domaines où vous êtes un expert, prenez de temps en temps du recul, pour réfléchir à ce que vous faites. Et essayez de prendre des chemins détournés, pour tester d'autres manières de faire. C'est ainsi que vous pourrez vous prémunir des effets négatifs de l'habitude.

mardi 16 novembre 2010

Un moyen simple et étonnant d'augmenter ses performances intellectuelles


Une étude publiée en 2008* révèle un moyen inattendu de booster ses facultés mentales : la conversation.

En effet, passer 10 minutes à parler à une personne suffit à augmenter la capacité de mémorisation ainsi que les performances intellectuelles.

Toujours selon cette étude, la socialisation serait à peu près aussi efficace que la pratique d'exercices cérébraux du genre de ceux du Dr Kawashima.

Donc la prochaine fois que vous vous trouvez face à un problème insoluble, sortez prendre un café et parlez 10 minutes de la pluie et du beau temps. A votre retour, tout paraîtra plus simple.

*Oscar Ybarra et al., February 2008 issue of the Personality and Social Psychology Bulletin

dimanche 14 novembre 2010

Le meilleur moyen de booster vos neurones

Le meilleur moyen de booster vos neurones n'a rien à voir avec les exercices cérébraux du genre de ceux du Dr Kawashima.

Le meilleur moyen de booster ses facultés mentales, c'est... l'exercice physique. 30 minutes de sport modéré par jour retarde la mort des neurones et favorise même leur création.

En résumé, pour booster votre mémoire et vos performances mentales, mieux vaut bouger que rester assis à faire du calcul ou du scrabble.

vendredi 12 novembre 2010

Comment éviter les baisses de moral ?

Les gens qui pratiquent une activité physique régulière ont tendance à moins ressentir de symptômes dépressifs*. Autrement dit, pratiquer un sport régulièrement évite les coups de mou. Donc à vos chaussures de sport !

Mais attention, pour que les effets positifs du sport se manifestent, vous devez vous dépenser sur vos heures de loisir. En effet, les jobs physiques ne permettent pas d'éviter les coups de déprime. Ce n'est qu'en pratiquant une activité en dehors de vos heures de travail que vous profiterez des effets du sport.

Par contre, bonne nouvelle, peu importe l'intensité de l'activité. Pas besoin de transpirer ou de vous épuiser. Même la marche, le roller ou le curling permettent de prévenir la déprime.

En fait, c'est le temps de pratique qui compte. Plus vous vous dépensez longtemps et souvent, et plus vous bénéficiez des effets du sport.

*Harvey SB, Hotopf M, Øverland S and Mykletun A (2010) Physical activity and common mental health, British Journal of Psychiatry, 197: 357-364

mercredi 10 novembre 2010

Confiance en soi : apprenez à encaisser les échecs

Intégrer un groupe, entamer la conversation ou draguer une personne, ce n'est pas gagné d'avance. Parfois, même les meilleurs sont rejetés.

Mais les personnes socialement compétentes ne prennent pas ces rejets personnellement. Ils n'attribuent pas les échecs à des causes internes, telles que leur incapacité à se faire des amis ou le fait d'être inintéressant.

Elles savent que le rejet en question peut être dû à de multiples facteurs - incompatibilité, mauvaise humeur de l'interlocuteur, malentendu, etc.

Les personnes confiantes deviennent résilientes, apprennent de leurs erreurs. Elles se servent alors de ce qu'elles ont appris pour réussir leurs futures tentatives.

lundi 8 novembre 2010

Comment entrer dans une conversation ?

Beaucoup de timides ou de maladroits en société me posent cette question : "Ne pas rester seul dans son coin d'accord ! Mais comment faire pour entrer dans une conversation ?"

Tout est dans le timing. Après avoir écouté et observé le groupe qu'ils souhaitent rejoindre, les personnes socialement compétentes cherchent une opportunité pour faire leur entrée.

En général, il y a toujours une accalmie dans la conversation. C'est alors que pour participer à la discussion le nouveau venu pose une question ou développe ce que l'un des participants vient de dire.

L'idée est d'utiliser une question ouverte, qui laisse les autres participer. Le but est d'aider le groupe à avoir une meilleure conversation.

samedi 6 novembre 2010

jeudi 4 novembre 2010

Comment se rendre intéressant ?

Beaucoup de timides, qui ne savent pas comment engager la conversation, ont l'impression d'être inintéressants. Ils ont l'impression que pour entamer une discussion, il faut savoir bien parler.

Ils se trompent complètement ! Pour vous rendre intéressant(e)s, vous n'avez pas à parler, mais à faire parler votre interlocuteur.

Quoi de plus naturel ? Pour tout un chacun, le meilleur sujet de conversation est... soi-même. Il suffit donc de vous intéresser à l'autre pour vous rendre intéressant. Bien vite il(elle) ne pourra plus se passer de vous !

Alors en piste ! La prochaine fois que vous ne savez pas quoi dire, posez des questions. Privilégiez les questions ouvertes et servez-vous des réponses de votre interlocuteur pour trouver d'autres questions.

mercredi 3 novembre 2010

Une technique simple pour booster sa confiance en soi

L'une des meilleures sources de confiance en soi réside dans vos interactions sociales, autrement dit les discussions, entre amis, parents, conjoints, etc.

Et même si vous êtes la caricature d'un "geek", dont le seul compagnon est un ordinateur, il n'est jamais trop tard pour développer votre aisance sociale.

Pour cela, c'est comme tout, il suffit d'y investir du temps. Car en matière de confiance, le cerveau fonctionne selon le principe connu "Use it or lose it !" ("Utilisez-le ou perdez-le !").

Donc arrêtez de refuser les invitations qu'on vous envoie et commencez vous-même à inviter du monde. Prévoyez dès maintenant des sorties avec les ami(e)s que vous aimeriez mieux connaître.