vendredi 16 septembre 2016

Voilà comment ta personnalité détermine ton bonheur

 

Certains sont heureux avec rien du tout, d'autres sont malheureux alors qu'ils ne semblent manquer de rien. Ce n'est pas ce que vous possédez ou ce que vous vivez qui fait votre bonheur, mais votre façon de voir les choses, autrement dit, votre personnalité.


Et si la personnalité pouvait évoluer ? Est-ce que ce changement aurait des retombées sur notre sentiment de bonheur ?


Pendant longtemps, on a cru que la personnalité ne pouvait pas changer, en particulier après 30 ans. Mais depuis quelques années, des recherches ont montré que la personnalité évolue constamment.

Le truc, c'est que la personnalité est le plus grand facteur déterminant la satisfaction dans la vie, loin devant le montant des revenus, le statut professionnel ou la vie maritale.

Donc des changements dans la personnalité devraient avoir des conséquences sur le bien-être. C'est en tout cas l'hypothèse qu'ont émis Boyce, Wood et Powdthavee (2013).

Pour la tester, ils ont utilisé les données d'une étude australienne portant sur 8 625 personnes.

Pendant les deux ans qu'ont duré cette étude, la personnalité des participants a changé, conformément à ce qui était prédit.

Mais surtout, ces changements de personnalité étaient corrélés à des changements dans le sentiment de satisfaction de vie. Et ça, c'est très encourageant pour tous ceux qui aimeraient se sentir un peu mieux.

Reste à savoir comment guider ces changements de personnalité dans le sens souhaité.

"Ce ne sont pas les événements qui troublent les hommes, mais l'idée qu'ils s'en font." Epictète


Sources

vendredi 24 juin 2016

un lien entre optimisme et mémoire ?

 

Une nouvelle étude suggère que l'optimisme a un rôle protecteur sur la mémoire.


On savait déjà que l'optimisme favorise une meilleure hygiène de vie et une meilleure santé. Il joue donc un rôle protecteur indirect contre les pertes de mémoire chez les personnes âgées. Mais pour la première fois, une étude a démontré qu'il existe un lien direct et causal entre optimisme et diminution du risque de dégénérescence cognitive.

L'étude a duré quatre ans et a porté sur 4624 personnes, âgées de 65 ans et plus. Les personnes les plus optimistes au début de l'étude étaient celles qui avaient le moins de risque de souffrir de dégénérescence cognitive 4 ans plus tard. Inversement, les personnes les moins optimistes étaient celles qui avaient le plus de risque d'être affectées par des pertes de mémoire.

De plus, ce lien entre optimisme et mémoire persistait même en annulant les effets de l'hygiène de vie sur la mémoire.

En résumé, l'optimisme protège contre les problèmes de mémoire. Et plus on est optimiste, plus cet effet protecteur est présent.

Source :