samedi 21 mai 2011

Est-il possible de vivre sans peur ?

Une femme aujourd'hui âgée de 44 ans, désignée sous les initiales S.M.,vit aujourd'hui sans ressentir la peur. Elle souffre d'une pathologie génétique rare, la maladie de Urbach-Wiethe, qui lui a détruit une zone du cerveau que l'on nomme l'amygdale, impliquée dans l'émotion de peur.

Une équipe de neuropsychologues de l'université de l'Iowa a étudié ses réactions face à divers dangers*. Notamment, les chercheurs l'ont emmenée dans une animalerie pour observer ses réactions face à de dangereux animaux.

Pas du tout effrayée, S.M. s'est alors mise à jouer avec les serpents les plus dangereux, chatouillant le bout de leur langue ou caressant leurs écailles. Les neuropsychologues ont même dû la retenir de force alors qu'elle souhaitait attraper une tarentule dangereuse.

Ils l'ont ensuite conduite au sanatorium de Waverly Hills, lieu ou moururent plus de 63 000 personnes et réputé comme l'un des plus lugubres et hantés au monde. Cet endroit a été récemment reconverti en parc à sensations. S.M. était la seule personne à ne pas hurler de peur et à vouloir discuter avec les monstres.

Malgré cette absence de peur, S.M. est capable de ressentir d'autres émotions, comme la surprise, la joie, le dégout et la colère.

*J. Feinstein et al., 2010, The Human Amygdala and the Induction and Experience of Fear, in Current Biology, vol. 21, Issue 1, p. 34
source (en anglais) : Fearless Woman lacks Key Part Of Brain

samedi 14 mai 2011

Une mémoire phénoménale ?


Stephen Wiltshire est un artiste anglais pas comme les autres. Autiste, il possède aussi une mémoire photographique impressionnante.

Sa spécialité ? Il dessine de mémoire des représentations très détaillées de ce qu'il a observé, parfois très brièvement.

Par exemple, après un survol en hélicoptère au dessus de Londres, il a été capable de dessiner un panorama de la ville dans ses moindres détails.

Voilà un bel exemple des capacités phénoménales du cerveau humain.


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samedi 7 mai 2011

Y'at-il des avantages à être triste ?

La prochaine fois que vous serez de mauvaise humeur, n'essayez pas de faire bonne figure en affichant un sourire de circonstance. Attelez-vous plutôt à un problème difficile ou à un projet qui vous donne du fil à retordre.

Lorsqu'on est de mauvaise humeur, on fait moins d'erreurs de jugement, on est moins crédule et on accorde plus d'attention aux détails que lorsqu'on est de bonne humeur. La mélancolie conduit aussi à former de meilleurs arguments et à convaincre plus efficacement. La déprime pourrait donc vous aider à atteindre votre pic de performance, selon Joseph Forgas*, chercheur qui a mis en évidence ce phénomène.

*Joseph Forgas est professeur de psychologie à l'université de New South Wales en Australie